La définition du "beau" est avant tout quelque chose de très personnel...
J'avais déjà vu passer ce genre de curiosité gastronomique où la sacro-sainte expérience semble éclipser le simple plaisir d'avoir faim... Passé le côté prestidigitateur de la "performance", il ne reste plus qu'à jouer les groupies avec son appareil photo, car vous en conviendrez, bouffer des éclats de meringue en léchant la table n'a pas grand chose à voir avec la boustifaille...
Bref, cette allégorie bourgeoise du Renard et de la Cigogne à la sauce Al Capone n'ayant que peut de choses à voir avec mes préoccupations touchant le verre et l'assiette, passons à autre chose avant qu'on me demande de nettoyer tout ce bordel.
Bref, cette allégorie bourgeoise du Renard et de la Cigogne à la sauce Al Capone n'ayant que peut de choses à voir avec mes préoccupations touchant le verre et l'assiette, passons à autre chose avant qu'on me demande de nettoyer tout ce bordel.
Banlieue toulousaine, un soir de semaine...
Le week-end n'ayant pas le monopole de la faim, une table pour quatre réservée à La Table des Merville nous attendait pour des retrouvailles amicales. Un nouvel étoilé à quelques bornes de la maison, mais avant tout une maison familiale qui n'a pas eu besoin de foutre du chocolat et des confettis comestibles partout sur les tables pour qu'on s’intéresse à elle, bref, une adresse pour manger. Dingue comme concept, non ?
Côté assiette, journée de boulot oblige, nous embarquons pour un menu découverte qui devrait nous permettre de ne pas rejoindre les bras de Morphée à des heures impossibles. 35 euros le menu, pour un résident du Guide des pneus, c'est de l'ordre du (très) raisonnable.
Côté verre, après un rapide coup d’œil à la carte des vins, je note que celle-ci s'est légèrement étoffée depuis notre dernier passage et qu'on devrait pouvoir sans trop de difficultés étancher notre soif raisonnable de ce début de semaine. Un blanc de Gilles Azzoni et un Calcinaires de Gauby joueront donc les entremetteurs liquides de notre soirée, sympa.
Une fois la serviette sur les genoux, le contraste avec les Picasso sauce chantilly américains est saisissant. Aucune prétention pédante, point de dressage semblant vous susurrer qu'il serait dommage de salir le tableau d'un coup de fourchette... Non, les quantités vous intiment plutôt l'ordre de manger, chose que l'on s'empresse de faire. Focaccia goûteuse, agneau dont on ne se demande pas où il se cache et millefeuille à tomber, jouent parfaitement leur rôle. Quand les étoiles jouent au chichi pompon cela aurait tendance à me gonfler. Quand elles sont le reflet d'un service attentionné dont l'objectif est de prendre soin de votre estomac, je suis un peu plus réceptif...
Cuisine ouverte sur la salle, le chef n'a rien à caché, les produits sont de qualité et bien cuisinés. Et si l'esthétisme n'est pas véritablement au centre de l'assiette, parfois cela a du bon. L’hégémonie du "Tout ce qui est petit est mignon" à fait son temps. Laissons cela aux commérages de squares et aux éloges de grands-mères ! Quand on s'adresse à l'estomac, c'est quand même plus important de faire bon que trognon, même s'il est clairement moins rigolo de chanter l'hymne américain avec un millefeuille en bouche qu'avec un "dessert" à l'hélium. Quoi que...
Côté assiette, journée de boulot oblige, nous embarquons pour un menu découverte qui devrait nous permettre de ne pas rejoindre les bras de Morphée à des heures impossibles. 35 euros le menu, pour un résident du Guide des pneus, c'est de l'ordre du (très) raisonnable.
Côté verre, après un rapide coup d’œil à la carte des vins, je note que celle-ci s'est légèrement étoffée depuis notre dernier passage et qu'on devrait pouvoir sans trop de difficultés étancher notre soif raisonnable de ce début de semaine. Un blanc de Gilles Azzoni et un Calcinaires de Gauby joueront donc les entremetteurs liquides de notre soirée, sympa.
Une fois la serviette sur les genoux, le contraste avec les Picasso sauce chantilly américains est saisissant. Aucune prétention pédante, point de dressage semblant vous susurrer qu'il serait dommage de salir le tableau d'un coup de fourchette... Non, les quantités vous intiment plutôt l'ordre de manger, chose que l'on s'empresse de faire. Focaccia goûteuse, agneau dont on ne se demande pas où il se cache et millefeuille à tomber, jouent parfaitement leur rôle. Quand les étoiles jouent au chichi pompon cela aurait tendance à me gonfler. Quand elles sont le reflet d'un service attentionné dont l'objectif est de prendre soin de votre estomac, je suis un peu plus réceptif...
Cuisine ouverte sur la salle, le chef n'a rien à caché, les produits sont de qualité et bien cuisinés. Et si l'esthétisme n'est pas véritablement au centre de l'assiette, parfois cela a du bon. L’hégémonie du "Tout ce qui est petit est mignon" à fait son temps. Laissons cela aux commérages de squares et aux éloges de grands-mères ! Quand on s'adresse à l'estomac, c'est quand même plus important de faire bon que trognon, même s'il est clairement moins rigolo de chanter l'hymne américain avec un millefeuille en bouche qu'avec un "dessert" à l'hélium. Quoi que...
Bref, une soirée bien sympa passée chez les Merville et une bonne adresse pour venir se taper un millefeuille ou un repas entre amis, en famille, en amoureux... (rayez les mentions inutiles) dans un cadre agréable, à quelques encablures du tumulte toulousain*.
David Farge "ABISTODENAS
* Oui, vous allez dire que je joue les vieux cons, mais parfois, ne pas passer trois plombes pour trouver une place de parking et mettre moins d'une heure pour rentrer chez soi, quand on va au taf le lendemain, ça a du bon.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire