Un peu de tri !

mardi 13 septembre 2016

CINSAULT(veur) #19 : Friandise...

Vacances gardoises. Le grand dans une main, le porte-monnaie dans l'autre, on file en direction d'Uzès. Là-bas, le Musée du Bonbon nous attend...

Un musée qui cause friandises, le genre de rêve ultime pour un gamin. Car normalement, les visites culturelles familiales ressemblent plutôt à une flopée de tableaux et de sculptures d'un temps que seul Michel Drucker connait.

Ça faisait longtemps que j'espérais pouvoir passer une paire d'heure chez Haribo. Non pas que je raffole de leurs sucreries, mais plutôt car la famille est dans le coin, et que là-bas, on a tous quelqu'un qui travaille, ou qui a travaillé, au pays de la guimauve et du nounours en gélatine.
Bref, rassurez vous, cette digression calorique touche à sa fin. Arrivés sur place, on se rend assez vite compte que le musée est en fait une immense galerie publicitaire où tout le monde presse le pas jusqu'à la boutique pour faire le plein de bonbecs. Le petit est un peu déçu, moi aussi...

Bien heureusement, le bonbon n'a pas le monopole de la friandise. Et comme l'ours à son pot de miel, moi, j'ai le cinsault.

Alors, sur le chemin du retour, nous filons en direction de Souvignargues. Rendez-vous avait été pris avec Frédéric Martin du Domaine Vallat d'Ezort pour un passage express dans son chai. Serrage de paluches, contact sympa, Frédéric, c'est le genre de nounours sympa qui n'a pas besoin d'un enrobage à la con pour te donner envie. Alors, autour d'un tonneau, entre les cartons et un petit tracteur, les bouchons sautent et la dégust' peu commencer. 
Frédéric m'explique alors la philosophie du domaine : un travail en bio, des vins frais, un fruit protégé. Mais comme vous le savez sûrement, c'est pas dans la campagne nîmoise que vous croiserez des familles de pingouins. Alors pour la fraîcheur, faut jouer le bon cheval. C'est pourquoi, ici, on met pas les cinsault dans le rosé mais on se les garde pour une cuvée de rouge. Ça donne la cuvée Alegria et c'est très bon. Un petit canon qui coûte moins de 8 euros, un jus de fruits gourmand et équilibré qui ne tape pas au casque, que demander de plus ? 
Le reste de la gamme est aussi sympa à découvrir, alors, si par hasard vous étiez dans le coin, laissez tomber Ours d'or, Dragibus et Carensac. Filez plutôt rendre visite à Frédéric Martin, son cinsault vous le rendra bien...
David Farge "ABISTODENAS

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CINSAULT(veur) à la carte...

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