Un peu de tri !

lundi 28 novembre 2016

Préface...

Quelques années d'échanges, quelques écrits à quatre mains, une amitié naissante, une rencontre chez Fabien Jouves, pas très loin de chez moi, et puis un jour, ce message : "Je vais écrire un bouquin, ça te dit d'en pondre la préface ?".

Ma chère Sandrine, même si tu m'avais dit que t'écrivais le premier tome d'une saga intitulée : "Comment bien lui cuire le cul à grands coups de pelle à neige", j'aurais dit oui. Bon, je ne suis pas sûr que ce fusse un choix très pertinent, ni un marché véritablement porteur, mais j'aurais dit oui.

Bref, cette rentrée littéraire sentant un peu plus le moût de raisin que les précédentes, du moins de mon point de vue de scribouillard honoré, quel ne fut pas mon plaisir de voir ici ou là fleurir les exemplaires de ton bouquin. Alors peu importe la subjectivité du propos, la sincérité prévaut souvent sur une pseudo objectivité sans relief...
Mais au fait, de quoi parlons-nous ? On cause de JAMAIS EN CARAFE, Tout savoir sur le vin, par Sandrine Goeyvaerts aka. La Pinardothèque. Et si vous pensez tout à coup que vous êtes tombés dans un traquenard du genre : "Merde, il va vouloir nous refiler un énième bouquin sur le vin, j'en ai déjà assez avec les pulls de la belle-mère à Noël...", détrompez-vous. Tout est question de style. Comme il existe une alternative au pull "tête de renne", il existe bien des façons d'aborder le vin. Et en effet, avec le swing de Marvin Gaye et la gouaille pleine de charme de son verbe haut perché, Sandrine nous sert une leçon de savoir boire d'une générosité sans faille. On avait pas vu autant d'efficacité venue de Belgique depuis Enzo Scifo*, c'est dire.

Bref, c'est bientôt Noël, JAMAIS EN CARAFE c'est top, et si tu penses que le vin c'est cool, et encore plus, si on y tâte quand même un peu, alors, ce bouquin est fait pour toi,...mais aussi pour ta grand-mère, ton voisin, ton fils, ta nièce ou encore le reste de ton village.

Et en attendant que tu te rendes dans ta librairie favorite pour acquérir moult exemplaires de ton nouveau livre de chevet, c'est cadeau, voici les punchlines de cette préface signée de votre serviteur. 

À la vôtre !  

"« La vie, c'est comme une boîte de chocolats : on ne sait jamais sur quoi on va tomber. » Et s’il en était de même avec le vin ? Probablement que Forrest Gump se serait tapé plus d’un de ces détestables chocolats à liqueur… Car le vin n’est pas un truc comme les autres, et il serait triste de ne voir en lui qu’une façon de se détendre l’élastique avec un coup dans le nez." 
"Si dès l’école maternelle, gamin, tu colories des grappes de raisin et pas des verres de mojito, c’est bien pour quelque chose. En France, comme dans pas mal d’endroits dans le monde, où que l’on se trouve, il y a presque toujours un pied de vigne pour vous faire du gringue. Le vin fait ainsi partie, comme le foie-gras, le cassoulet ou feu la moustache de Francis Cabrel, de notre patrimoine culturel."
"Quand on sait qu’une majorité des boutanches présentent sur les tablées familiales sort de l’anonymat sans saveur d’une grande distribution que l’on sait plus obsédée par ses marges que par ses produits, ça fout un peu le bourdon. Non pas que j’ai un quelconque apriori sur les ambiances, pin des landes, PQ et bordeaux à 3 euros, mais avouez que le zinc du caviste du coin, ou même, la fraîcheur d’un caveau remplit de cette passion communicatrice, ça a tout de même un peu plus de gueule…"

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"Nul besoin d’un brushing apprêté pour revendiquer le droit au bien boire !"

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"Chouchouter cette source de ravissement liquide aussi vaste que complexe devenant de fait une étape presque obligatoire, qui mieux que Sandrine Goeyvaerts, voisine belge au verbe aussi coloré que pertinent pour nous prendre par la main ?"
"J’ai toujours pensé que les gens les plus sérieux étaient ceux qui savaient le plus déconner."

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"Sandrine est avant tout une amie avec qui j’aimerais pouvoir trinquer un peu plus que de raison. Entre jolies quilles et propos sincères, elle maîtrise aussi à la perfection l’art subtil de la vulgarisation. Un calembour par ci, un soupçon de poésie par là, et la vie des levures dans une cuve en fermentation devient alors aussi passionnante qu’une vidéo de chatons sur Youtube. Ce n’est donc pas un hasard si son propos prend maintenant place au cœur d’un livre…"

* Enzo Scifo est un peu le Zidane belge des années 90, les cheveux en plus.

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Jamais en Carafe, de Sandrine Goeyvaerts, aux éditions Hachette Vins, 128 pages, 12,90 euros 


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